Chroniques et littérature de l'Europe du Nord
 Chroniques  , Annales,  Sagas,  gestes , issues de  traditions  orales , copiées  dans les  monastères , écrites en  latin  ou en langue commune,  chantées  par                   les scaldes  ou  les troubadours .
        Chroniques  , Annales,  Sagas,  gestes , issues de  traditions  orales , copiées  dans les  monastères , écrites en  latin  ou en langue commune,  chantées  par                   les scaldes  ou  les troubadours .
Hakon Le Bon
 L’histoire  d’Hákon  le  Bon
L’histoire  d’Hákon  le  Bon
De la Heimskringla
Comme dit précédemment Harald à la Belle Chevelure eut de nombreuses épouses et un nombre considérable d’ enfants .....
Harald à la Belle Chevelure
Islande
 Quelques  repères  historiques
Quelques  repères  historiques
Heimskringla
Histoire des rois de Norvège de Snorri Sturluson

Vikings
Pourquoi nous fascinent-ils autant ? Comment se sont-ils imposés à notre imaginaire à des époques si différentes . Perçus tout d'abord en tant que barbares germains (pas encore vikings) par l'antiquité romaine, puis en tant que tels par le moyen-âge christianisé, oubliés pendant des siècles, puis réapparaisant auréolés de gloire par le romantisme et enfin incontournables dans notre univers audiovisuel actuel ? Qui étaient-ils réellement ? Essentiellement scandinaves ? influencés probablement par les autres peuples du nord de l'Europe , Celtes, Gots ouGoths, Germains , Slaves , peuples de l'Asie centrale ? Très tôt (dès l'âge du bronze ) ils ont été en contact avec le monde de la Méditerranée par la route de l'ambre. Guerriers certes mais surtout voyageurs téméraires, explorateurs audacieux , commerçants infatigables assoiffés de richesses et de connaissances, soutenus dans leurs actions par une mythologie héroïque les projetant dans un destin apocalyptique. Les suivre, s'interesser à leur histoire, à leurs mythes et à leurs légendes est en soi une aventure !

Guerre des Ases et des Vanes
Michel-Ange poète
La chapelle Sixtine
Michel-Ange se considérait Sculpteur et non peintre. La technique de la fresque ne lui était pas familière et il repoussa autant qu'il put le projet du Pape Jules II . Mais celui-ci finit par lui imposer.
Plus...
La vie de Michel- Ange
"Il est, au Museo Nazionale de Florence une statue de marbre, que Michel-Ange appelait le Vainqueur. C'est un jeune homme nu, au beau corps, les cheveux bouclés sur le front bas. Debout et droit, il pose son genou sur le dos d'un prisonnier barbu, qui ploie, et tend sa tête en avant, comme un boeuf. Mais le vainqueur ne le regarde pas. Au moment de frapper il s'arrête, il détourne sa bouche triste et ses yeux indécis. Son bras se replie vers son épaule. Il se rejette en arière ; il ne veut plus de la victoire, elle le dégoûte. Il a vaincu. Il est vaincu.
Cette image du doute héroïque, cette victoire aux ailes brisées, qui, seule de toutes les oeuvres de Michel-Ange, resta jusqu'à sa mort dans son atelier de Florence, et dont Daniele da Volterra, confident de ses pensées, voulait orner son catafalque, c'est Michel-Ange lui-même, et le symbole de toute sa vie...[...] Il n'y a qu'un héroïsme au monde : c'est de voir le monde tel qu'il est, et de l'aimer "
Romain Rolland : La vie de Michel-Ange (1907)
Lettre du 13 août 1935 de Stefan Zweig à Romain Rolland
Une  très belle réponse  de  Stefan  Zweig à   Romain  Rolland  qui  s'était  rendu  en  URSS du  23 juin au 20 juillet  1935 et  avait exprimé  son  enthousiasme dans  une  lettre à son  ami  du  5 août 1935. 
C'était à  la veille  des procès  de  Moscou,  3 ans avant l' Anschluss, 3 ans avant les  accords de  Munich ....Dans cette  émouvante  correspondance apparaissent  , exprimées avec  toute  la delicatesse  de   Stefan  Zweig , les  divergences d'opinion auxquelles était confrontée leur  profonde amitié.  Zweig était  loin  de partager  l'enthousiasme à l'égard de  Moscou   de Romain  Rolland ,  lequel  reprochait   à son  ami  un  "optimisme   naïf " sur la politique  hitlérienne  et le poussait  à un  engagement  plus radical.
Correspondances avec S. Zweig 1928-1940
Romain Rolland et Shakespeare
...Quand il vint me trouver pour la première fois, j’étais encore enfant. Comment était-il entré dans la vieille bibliothèque de province nivernaise ? Mon grand-père avait acheté l’ouvrage en livraisons, aux temps du romantisme, alors qu’il était étudiant à Paris. La traduction était bien terne ; mais elle avait beau étouffer la voix, c’était comme une bande d’oies sauvages, dont les cris passaient, au-dessus des cheminées et des tuiles hâlées, dans le ciel lointain. Un frisson de vie libre et dangereuse ébranlait, un moment, la quiétude de la maison bourgeoise. Il y avait aussi un volume de gravures qui formaient une galerie des Femmes de Shakespeare. Certaines de ces figures, la musique de leurs beaux noms, pénétraient d’un trouble mystérieux et tendre mon coeur d’enfant. Jamais je n’ai oublié ces syllabes magiques : Viola, Perdita, Miranda, Imogène .
 
						 
                 
                 
                 
                 
                 
                 
                 
                 
                