dimanche, 17 février 2013 00:00

Igor Féodorovitch Stravinsky

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1882-1971

Jamais compositeur ne fut plus adulé de son temps ! Courtisé par le monde de la musique aussi bien que dans les autres instances d'expression artistiques , dans son pays comme dans toutes les parties du monde où il se déplaçait fréquemment.

Un homme au caractère trempé il fut particulièrement sévère envers Wagner à qui il vouait une véritable haine, qui surpasse son anti-romantisme . En quête d'un renouvellement total, vers une quasi abstraction dans l'élan qui animait les milieux artistiques et culturels de son époque ,il reniait l'héritage romantique et affirmait facilement que la musique ne pouvait rien évoquer ni sentiments ni images :

« Je considère la musique par son essence , impuissante à exprimer quoi que ce soit : un sentiment , une attitude , un état psychologique, un phénomène de la nature etc. L'expression n'a jamais été la propriété immanente de la musique La raison d'être de celle-ci n'a jamais été conditionnée par celle-la Si ,comme c'est presque toujours le cas, la musique semble exprimer quelque chose , ce n'est qu'une illusion et non pas une réalité .C'est simplement un élément additionnel que ,par une convention tacite et invétérée, nous lui avons prêté, imposé, comme une étiquette, un protocole, bref, une tenue, et que par accoutumance ou inconscience , nous sommes arrivés à confondre avec son essence. »

L'esprit de la déclaration me semble un rien provocateur , surtout quand on connaît l'immense succès du Sacre du Printemps aux rythmes irrésistibles , aux évocations mythiques, élevé à la symbolique de la Création du monde .

Est-ce vraiment pur hasard si notre vision fait l'unanimité sur ce thème qui anime le ballet éponyme créé par Nijinsky en 1913, repris par la plupart des grands chorégraphes et notamment par Béjart lequel lui restitue toute sa puissance, et sublimement adapté au cinéma par Walt Disney, dans son chef d'œuvre Fantasia .

Une idée toute personnelle : Le jugement de Stravinsky qui peut nous paraître parfois un peu outrancier ne trahit-il pas sa profonde admiration du corps humain comme moyen d'expression artistique dans la chorégraphie : la plupart de ces oeuvres sont vouées au ballet.

Ses oeuvres principales

L'oiseau de feu 1909  Firebird Au festival de salzbourg en 2000

Petrouchka 1910  par  Weisenberg , 1er mvt danse russe

Le Sacre du printemps 1913

Orpheus 1947

Danses concertantes 1942

Apollon Musagete

Suites n° 1 et n°2

Ragtime 1918    :  aux sonorités de jazz  Ragtime

Ottetto 1922-1923

Dumbarton Oaks 1937-1938

Concerto en ré  :

Concerto en Ré pour violon
I Toccata; II Aria I; III Aria II; IV Capriccio

Itzhak Perlman; Seiji Ozawa: Boston Symph

Le sacre du  printemps par  le  ballet   Maurice   Bejart   (1970)

 

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